1977-
Le projet domiciliaire "Collectivité Nouvelle" fait
couler beaucoup d'encre
La Ville de Longueuil se retire de l'Union des
municipalités du Québec parce qu'elle n'obtient pas satisfaction
à sa demande d'obtenir un siège au Conseil d'administration
de l'organisme, et qu'elle veut aussi déposer un grief sur l'inaction
de l'organisme dans certains dossiers. Elle réintègrera
l'organisme au début de l'année 1979.
À son assemblée du 4 novembre, le conseil décide
de dispenser de certaines de ses fonctions le directeur général,
Fernand Poiré. Cette décision fait suite aux informations
publiées dans La Presse des 11, 12 et 13 mai 1976, alléguant
certains conflits d'intérêts possibles dans l'aménagement
de la Collectivité nouvelle. Il s'avère finalement que
les reproches au directeur général de la Ville ne sont
pas jugés majeurs. Le conseil, à son assemblée
du 20 février 1978, décide ainsi de mettre fin aux restrictions
imposées à M. Poiré dans l'exercice de ses fonctions,
compte tenu que la Commission d'enquête lui fait un seul reproche
que le conseil ne juge pas majeur. Le maire Robidas oppose cependant
son droit de veto à la réintégration dans ses fonctions
de M. Poiré et fait quelques remarques que le haut fonctionnaire
juge diffamatoires. Monsieur Poiré intente donc au maire Robidas
une poursuite, en réparation du préjudice causé,
de 600 000 $ avec intérêts. Le maire dépose, en
1978, une poursuite de 15 000 $ contre Fernand Poiré pour payer
les frais, dépenses et pertes de temps encourus pour se défendre.
Ce dossier fait couler beaucoup d'encre et noircit quelque temps l'image
de ce projet autrement exceptionnel. Il entache manifestement, pendant
quelque mois, la réputation des personnes concernées,
le directeur général n'étant pas la seule personne
visée. Ce n'est finalement qu'en 1985 que le dossier est clos
sur le plan juridique, la Ville de Longueuil décidant de payer
les frais d'avocats des parties en vertu d'une résolution du
conseil, frais estimés à 21 765 $, selon le Courrier
du Sud.
Sur le plan religieux, André Foisy devient curé de la
paroisse de Notre-Dame-de-Grâces en remplacement de Jean-Guy Monette.
Il reste en poste, à cet endroit, jusqu'en 1987. Lorenzo Lortie
devient curé de la paroisse de Saint-Charles-Borromée
en remplacement de Denis Hébert. Il occupe ce poste jusqu'en
1979. Paul-Émile Racicot devient le curé de la paroisse
de Saint-Jude. Il occupe cette fonction jusqu'en 1981.
Nicole Lapointe devient la première femme à occuper le
poste de conductrice d'autobus à la Commission de transport de
la Rive-Sud de Montréal.
Roger Ferland est élu président de la Commission scolaire
Saint-Exupéry, aujourd'hui de l'Eau-Vive.
Sur le plan social et culturel, Charles-Édouard Millette fonde
la Société historique du Marigot qui n'obtient cependant
sa charte qu'en 1978. On fonde une section du Club des Lions de Longueuil,
sous la présidence de Claude Germain. Le club reçoit alors
une subvention de 7 200 $ de la Ville.
Édouard Doucet, Claudette Houde, Jean-Marie Léger et Patricia
McGee-Fontaine fondent le Conseil culturel de la Montérégie.
L'artiste longueuillois Claude Lafortune publie sa célèbre
Évangile en papier.
Blandine Boudreau Boilard fonde le choeur Harmonie de Longueuil, une
chorale d'environ 75 personnes. Richard Brunet fonde l'ensemble vocal
Polymnie.
On construit la Maison Sainte-Rose, foyer pour personnes âgées,
établie sur la rue Labonté, à l'emplacement de
l'ancienne école Sainte-Rose. Ce foyer ouvrira ses portes en
1980.
Saint-Lambert engage Robert Turgeon comme directeur du service de la
police. La Ville a également décidé d'aménager
son centre-ville, au coût d'environ 1 million de dollars.
On inaugure, à Saint-Hubert, le nouveau garage de Commission
de Transport de la Rive-Sud, situé sur le boulevard Grande-Allée.
La Ville de Greenfield Park décide d'élargir et de repaver
la rue Grande-Allée. L'hôpital Charles-Le Moyne agrandit
sa salle d'urgence et son service de psychiatrie.
À Brossard, on agrandit la patinoire intérieure Michel-Normandin,
au coût de 340 000 $. Le poste de police, sur le boulevard
Milan, est rénové au coût de 80 000 $. Le Mail
Champlain ouvre ses portes à 40 nouveaux magasins.
Au Courrier du Sud, Doris Lussier entreprend sa chronique simplement
intitulée Signé Doris Lussier et plus tard Philoso-folies.
Décès
Bouffard, Fernand, conseiller municipal
de Jacques-Cartier, représentant le quartier du Parc Sainte-Hélène,
de 1954 à 1957, de 1964 à 1969, et de la Ville de Longueuil
de 1969 à son décès.
Clavette, Rosaire, conseiller municipal de Jacques-Cartier de
1960 à 1962.
Éthier, Henri, directeur de la chorale de la paroisse
de Saint-Antoine de 1937 à 1949 et de 1968 à 1976.
Forest, Laurent, président et directeur de la compagnie
Agri-Tech, de Boucherville.
Haut de
la page