Si le printemps était synonyme de fleurs, de température plus clémente, il représentait aussi une véritable hantise pour les habitants du Vieux-Longueuil qui craignaient que leurs propriétés ne soient inondées. Certaines de ces inondations causèrent des dégâts importants surtout en 1848, 1857, 1861, 1869, 1885, 1886, 1887, 1913 et de 1946 à 1951 (il n’y eut aucune inondation digne de ce nom entre 1929 et 1945). Pour contrer le problème, un mur de béton fut construit, en 1951, au coût de près de 700 000 $ tout le long du Vieux- Longueuil, face au fleuve.
Plusieurs personnes s’interrogèrent sur son efficacité puisqu’il y avait une ouverture sur le boulevard Quinn pour y laisser passer les voitures. La construction de la route 132, en 1963, rendit caduc ce mur.
Photo d’Olivier Beaulieu: rue Saint-Charles, en 1913, devant l’ancienne taverne Terrapin, aujourd’hui le restaurant Magia.